« En avril, tu peux tirer sur le fil »
- Fraternité jeunes : un week-end pour apprendre à discerner
Comme chaque trimestre, une trentaine d’étudiants et de jeunes professionnels se retrouvent à l’abbaye, pour faire le point sur l’engagement qu’ils ont tous pris, pour un an, dans cette Fraternité. Le but, c’est d’apprendre à fonder toute leur vie sur le Christ, et de s’engager comme chrétien, dans les différents lieux où ils interviennent. Cela suppose un discernement, auquel un frère introduit : qu’est-ce que le discernement ? Et comment discerner sa vocation ? Autant de questions fondamentales, qui ne manquent pas de nourrir les échanges en chapitres, et sans doute au-delà.
Point d’orgue de cette édition : un après-midi missionnaire au service de la paroisse Saint-Martin de la Seulles, entre porte-à-porte à Audrieu (où on distribue un tract avec les horaires des offices de la semaine sainte), ménage à Bucéels (on remet en état une sacristie, et même l’église tout entière) et visite/concert à la maison de retraite de Saint-Vigor (on visite les personnes âgées et isolées, et on réjouit leur cœur). De quoi porter nombre d’intentions de prière devant le Seigneur au cours d’une nuit d’adoration !
- Jours de joie
Chaque année, nous accueillons les Jours de joie, organisés pour les collégiens par la Pastorale des jeunes de notre diocèse. Cette année, ils sont 50 à gravir la colline de Mondaye, pour y faire l’expérience de la rencontre du Seigneur dans la prière et la vie avec d’autres chrétiens. Deux de nos frères y participent, heureux de voir grandir dans la foi, les jeunes qui leur sont confiés.
- École de prière
Apprendre aux enfants à prier : tel est l’objectif de l’école de prière, également portée par le diocèse de Bayeux-Lisieux. Un frère y participe, et emporte sa guitare pour l’occasion. Pendant trois jours, on chante, on prie, on s’amuse, mais le rédacteur de ces lignes n’arrive pas à comprendre si ces trois activités se succèdent chronologiquement, ou si elles sont simultanées. A priori, la seconde option serait la plus juste : on prie en chantant et en s’amusant, et vice versa. En tout cas, les enfants rient beaucoup, et leurs animateurs aussi ; c’est bon signe !
- Pèlerinage des étudiants au Mont-saint-Michel
Tous les deux ans, les étudiants de Normandie marchent vers le Mont-saint-Michel, dont nul ne saurait douter qu’il est normand (!). De la jeunesse, du chant, de la joie, de la prière : nos frères sont marqués par leur expérience d’accompagnement, et ils peuvent confirmer que prier, ça s’apprend par les pieds, surtout quand on traverse la baie avec une température de 4°C. En marchant, les langues se délient, et les cœurs s’ouvrent : on confie ce qu’on porte de lourd et on accueille la bonté du Seigneur. Bref, on vit presque un nouvel enfantement à la vie des enfants de Dieu, et de cela, nos frères pèlerins rendent grâces.
- Et dans les paroisses.
Le printemps est arrivé, et avec lui s’est ouverte la saison des sacrements. Les frères pasteurs courent la campagne, baptisant, prêchant, et mariant. À voir le nombre de kilomètres au compteur et tous les sacrements distribués, on comprend mieux la circulation de la grâce !
- À venir…
Des frères reviennent de mission, d’autres partent en mission (deux vont accompagner un goum après Pâques, par exemple). C’est comme la respiration. Mais c’est toute la communauté qui porte la mission, par la vie commune et la prière au chœur, car c’est là que chacun puise la sève dont sa vie apostolique a besoin. Nous entrons déjà dans la semaine sainte, et nous préparons à revivre de nouveau le mystère de la Résurrection du Seigneur : c’est de son côté ouvert sur la croix qu’ont jailli le sang et l’eau, que nous essayons très modestement de répandre à la face de la terre.